Vous l’avez sûrement remarqué : les messages vocaux se multiplient dans nos messageries. Finies les petites notes écrites, place aux monologues de plusieurs minutes. Mais pourquoi cette tendance ? Presse-Citron nous éclaire sur le sujet dans un article récent.
Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : gain de temps, praticité, nuances de la voix… Bref, le vocal a la cote. Mais attention, chers lecteurs, le RGPD n’est jamais loin !
Le RGPD, ce n’est pas que pour les textos
On a souvent tendance à l’oublier, mais le RGPD s’applique aussi aux données vocales. Et oui, même si on ne peut pas se relire après un message vocal (et qu’on regrette parfois amèrement cette phrase maladroite), ces données sont tout aussi sensibles que les données écrites.
Alors, avant d’envoyer un vocal de 10 minutes sur votre vie privée à votre moitié, rappelez-vous que l’IA peut facilement transcrire ces messages. Et si vous pensiez que votre voix était inimitable, détrompez-vous, les technologies de reconnaissance vocale sont de plus en plus performantes.
Quand le vocal est (vraiment) justifié.
Bien sûr, je ne suis pas là pour vous dire d’arrêter les messages vocaux. Ils ont leur utilité, surtout dans certaines situations :
En résumé, le vocal est un outil pratique, mais à utiliser avec modération et en respectant le RGPD. Alors, avant d’appuyer sur “enregistrer”, posez-vous la question : ce message est-il vraiment nécessaire en vocal ? Et si oui, ai-je bien réfléchi à son contenu ?
Conseil de DPO : Pour limiter les risques, pensez à sensibiliser vos collaborateurs à l’utilisation des messages vocaux et à leur impact sur la protection des données. Un petit rappel des règles de base du RGPD ne fait jamais de mal !